Les ressortissants suisses jouissent, indépendamment de leur durée de séjour, d’un droit illimité à entrer en Suisse. Il leur suffit de présenter un passeport, un passeport provisoire ou une carte d’identité.
Si la personne n’est pas munie d’un document de voyage, elle peut entrer en Suisse, dès lors que sa nationalité suisse est prouvée ou rendue vraisemblable. Le Secrétariat d’Etat aux migrations SEM conseille de toujours porter sur soi au moins :
- une photocopie du passeport en cours de validité, du passeport provisoire en cours de validité ou de la carte d’identité en cours de validité ;
- un document de voyage suisse périmé ou annulé ;
- un document officiel permettant d’identifier la personne et/ou d’attester sa nationalité (permis de conduire, par exemple).
Les ressortissants de l’UE et de l’AELE doivent remplir les conditions d’entrée suivantes :
- Ils doivent être munis d’une pièce d’identité personnelle, à savoir d’une carte d’identité ou d’un passeport.
En fonction des pays, la Suisse reconnaît d’autres documents de voyage. Aperçu :
Prescriptions en matière de documents de voyage et de visas selon nationalité. - Ils ne doivent pas représenter une menace pour la sécurité et l’ordre publics.
- Ils ne doivent pas avoir été condamnés à une expulsion.
Membres de la famille de citoyens de l’UE/AELE
En tant que ressortissant d’un pays tiers et membre de la famille d’un citoyen de l’UE/AELE, vous devez remplir les conditions d’entrée suivantes :
- Si vous venez d’un pays soumis à l’obligation de visa (vous pouvez le vérifier ici : Prescriptions en matière de documents de voyage et de visas selon la nationalité (Annexe CH-1, liste 1), vous devez être en possession d’un visa C (visa Schengen) valide ;
- être en possession d’un document de voyage reconnu (voir liste : prescriptions en matière de documents d’identité et de visas selon la nationalité (PDF, 603 kB, 30.05.2025)), valable au moins trois mois après la date de sortie prévue de l’espace Schengen et délivré il y a moins de dix ans (la date de délivrance n’est pertinente que pour l’entrée dans l’espace Schengen) ;
- détenir, si nécessaire, un titre de séjour valable délivré par un État membre Schengen ou un visa ;
- ne pas être signalé dans le Système d’information Schengen (SIS) pour refus d’entrée ;
- ne pas représenter une menace pour l’ordre public, la sécurité intérieure, la santé publique ou les relations internationales d’un des États Schengen ;
- ne pas avoir été condamné à une expulsion ou à une mesure d’éloignement.
Qui est considéré comme un membre de la famille ?
Sont considérés membres de la famille d’un ressortissant de l’UE ou de l’AELE, indépendamment de leur nationalité :
- le conjoint ou le partenaire avec lequel le citoyen de l’UE ou de l’AELE a contracté un partenariat enregistré ; il faut que le partenariat ait été conclu sur la base de la législation d’un État membre de l’UE/AELE et qu’il soit reconnu par la législation de l’État membre concerné et de l’État membre d’accueil comme équivalent au mariage ;
- les descendants directs du citoyen de l’UE ou de l’AELE âgés de moins de 21 ans ou à charge, y compris ceux du conjoint ou du partenaire enregistré ;
par exemple : enfants, petits-enfants - les ascendants directs du citoyen de l’UE ou de l’AELE qui sont à charge, y compris ceux du conjoint ou du partenaire enregistré.
par exemple : les parents ou les grands-parents
Dernière modification 11.10.2025